PS - désignation du candidat

Publié le par Marie-José RAYMOND-ROSSI

Le 16 novembre, POUR MOI c'est FABIUS

Dans moins de 10 jours aura lieu le premier tour pour la désignation de notre candidat pour la présidentielle, il est donc temps désormais de vous faire part de mon choix. C’est un choix personnel, qui n’engage pas mon courant le NPS qui a décidé de ne prendre position en faveur d’aucun des candidats laissant ainsi la liberté de vote à ses militants

J’ai préféré attendre que le débat au sein du Parti socialiste soit bien engagé pour juger sur le fond quel discours, quelles propositions correspondent le mieux aux orientations politiques que je défends depuis des années et aux propositions qui peuvent nous faire gagner en 2007

J'ai toujours été réticente aux écuries présidentielles, je considère que ce qui est déterminant c'est le contenu. J’ai donc fait le choix d’une orientation .

A « Démocratie et Egalité », à « Nouveau Monde » puis au NPS, j’ai œuvré, aux côtés d’Henri Emmanuelli, pour un ancrage à gauche de notre parti. J’ai toujours travaillé pour un rassemblement de la gauche car je suis convaincue, qu’elle ne peut gagner que si elle est rassemblée. Je ne peux donc pas entendre aujourd’hui le chuchotement de certains de nos candidats «sur un éventuel changement d’alliance et de destin pour une aventure centriste dans laquelle la gauche se dissoudrait pour longtemps ». Le rôle et l’identité de notre parti ne doivent pas être oubliés

Le projet, mes camarades, engage tous les socialistes, mais « force est de constater que certains postulants ou postulantes à la candidature s’en réclament, par nécessité liturgique et électorale interne ». Je défens le projet voté à l’unanimité et je ne peux accepter de le voir interpréter au gré des humeurs et des pressions.

Enfin, pour gagner en 2007, il ne suffira pas d’avoir des bonnes paroles, il faudra avoir des propositions. Cette élection sera très politique et le choix dans l’esprit de nos concitoyens se fera projet contre projet. Il faut donc à la fois être clair sur son orientation que sur les thèmes que nous choisirons de porter lors de la campagne. Le rôle d’un Président de la République ne peut pas se réduire à suivre l'air du temps, il doit montrer un autre chemin, pour construire un nouveau monde de progrès et de justice sociale.

Je n’oublie pas que les trois candidats en lice ont signé les mêmes motions et participé aux mêmes gouvernements, prônés et défendus les mêmes politiques notamment en matières économique et fiscale, Mais je constate que Laurent Fabius a su tirer les leçons de notre échec commun et qu’il a eu le courage de poser des actes politiques forts à des moments cruciaux de notre vie politique.

Le vote que je ferai le 16 novembre n’a de sens que dans l’indépendance et l’exigence. Il n’est en aucun cas un chèque en blanc. C’est un vote au regard des combats, des engagements, des prises de position depuis le 21 avril 2002. Voter pour un candidat ne veut pas dire rejoindre son courant. Je reste une militante du NPS, attachée aux valeurs que nous défendons dont celle, cardinale, du primat de la politique sur les personnes.

Seul candidat portant un discours en accord avec le projet socialiste que nous avons tous votés, seul candidat ayant tiré les leçons du 21 avril, seul candidat dont la stratégie de rassemblement de la gauche ne souffre d'aucune ambiguïté, seul candidat ayant refusé l'orientation libérale du traité constitutionnel européen et pouvant, de ce fait, rassembler l’ensemble de la gauche dès le premier tour, Laurent Fabius est donc mon choix politique au regard de cette réalité objective.

Publié dans Actions militantes

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J
on a pas gagné
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